Un peu de poésie : le chat de Charles Baudelaire

De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu’un soir
J’en fus embaumé, pour l’avoir
Caressée une fois, rien qu’une.

C’est l’esprit familier du lieu ;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire ;
Peut-être est-il fée, est-il dieu ?

Quand mes yeux, vers ce chat que j’aime
Tirés comme par un aimant
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même

Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales,
Qui me contemplent fixement.

Charles Baudelaire

Inspirés par un extrait de ce poème, les cm2 de l’école de l’Etang Cambuston se lancent

Joachim :

Dans la vieille cabane à outils,

Prudente, tu te caches à demi

Petite touffe de poils blanc-roux

Deux yeux vifs, inquiets, mais si doux.

 

Kômala :

Oh ! Quelle élégance !

Je l’adore quand elle fait la miss,

Avec son collier de diamants,

Aussi quand elle mange.

 

Alycia :

Mon chat Tristan

Si beau et pourtant

Si méchant

Avec ses longues dents

Me paraît si effrayant

Personne ne peut s’en approcher

Au risque de se faire griffer

C’est le p’tit chef de la maison

Il n’a guère de compassion.

Quand vient la nuit, la prunelle de ses yeux se met à briller,

J’en suis émerveillée.

 

Camille :

Son regard perçant

Et ses dents, ses dents si tranchantes,

Ce chat si méchant,

Avec ses griffes acérées,

Dévore les petites souris apeurées.

Il ne faut pas t’en approcher,

Tu risques de te faire griffer !

Le soir il rôde dans les buissons

A la recherche de petits hérissons,

Pour les dévorer !

 

Loyhan :

 

Un jour j’avais un chat

Doux comme la fourrure de mouton

Il était sage comme un ange

Etait-il fantôme ou pas ?

Il me regardait avec douceur

Quand ses yeux s’illuminaient

Comme un cœur brillant dans le ciel.

 

Tommy :

Le chat à la fourrure blanche

Qui regarde par la serrure

Un homme près du mur

Qui mangé de la chapelure

Il court la lui voler

Il était si sûr de pouvoir lui prendre…